lundi 7 juillet 2008

Chefchaouene, Le Musée Ethnographique


Le Musée Ethnographique est installé dans une somptueuse Kasbah, construite en 1471 par Moulay Ali Ben Rachid, fondateur de la principauté de Banu Rachid à Chefchaouen.
A la beauté des lieux, s'ajoute celle de la collection du musée qui propose : instruments de musique, armes, broderies, coffres en bois, poteries... caractéristiques de l'art populaire Chefchaouni, et de celui de la région du Nord Maroc

jeudi 19 juin 2008

Marrakech, les Tombeaux Saadiens

Ces mausolées des princes de la dynastie Saadienne, qui régna sur Marrakech pendant 125 ans, furent construits par Ahmed le Doré à la fin du XVI ème siècle.
Ils sont l’unique vestige de la grandeur d’une dynastie dont l’attachement au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde valut à Marrakech une partie de sa renommée internationale.
Ces tombeaux sont d’une telle beauté qu’en 1654, lorsque Marrakech tomba aux mains des Alaouites, ils n’osèrent pas y toucher (alors qu’ils rasèrent la plupart des autres vestiges saadiens) et décidèrent simplement de les entourer d’une enceinte. Ils ne furent « redécouverts »
qu’en 1917 ( !), puis restaurés et offerts de nouveau à l’admiration des visiteurs!
Décorés de damiers de zellige multicolores, bordés d’arabesques, voûtés stalactites de stuc et ornés de marbre d’Italie, ils sont restés en parfait état de conservation.
Outre la tombe du fondateur de la dynastie Saadienne, Mohamed ech Cheikh, s’y trouvent également celles d’Ahmed le Doré et de ses descendants ainsi que …celles d’une vingtaine de sultans alaouites.

mercredi 4 juin 2008

Marrakech, la fontaine Mouassine

Où dormir à Marrakech ?

Cette fontaine publique est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech
Vers 1570 Sultan Saadien, Moulay Abdallah al Ghâlib fait édifié le complexe "Mouassine" qui comprend une mosquée, une bibliothèque, un hammam, une medersa et la fontaine Mouassine.
Dotée de trois belles arcades sculptées et d’un auvent magnifique, en cèdre frisé et surmonté de petites tuiles vertes. Ainsi que de deux linteaux de bois de cèdre de l’Atlas posés sur des consoles ornées de motifs de stuc.

jeudi 17 avril 2008

Marrakech, le quartier de Guéliz


Où dormir à Marrakech?

Crée dans les années 1920, sous le Protectorat, pour loger dans ses villas les familles des français et européens.
Guéliz demeure aujourd’hui encore un quartier résidentiel aux larges avenues.
Il s’étend à l’ouest et au nord de la médina, jusqu’aux pieds de du djébel Guéliz, la montagne d’où l’on extrayait le grès schisteux qui servait à l’édification des principaux monuments de la ville.

lundi 7 avril 2008

Oukaimeden - Histoire de la station de ski


Dès la naissance du Ski au Maroc dans les années 1930, Oukaimeden a suscité l’intérêt des premiers montagnards, malgré les difficultés d'accès autrefois : la montée depuis Asni à dos de mulets durait 6 à 7 heures.
En 1936, le Club Alpin Français de Marrakech y construit un modeste refuge qui permit, néanmoins, une fréquentation plus régulière du site et l'organisation des premiers stages de ski.
En 1938, était implanté une caserne militaire. Et en 1941, un chalet plus spacieux est aménagé par le Club Alpin Français.
En février 1942, Les championnats de ski du Maroc sont organisés pour la première fois à l'Oukaimeden.
En 1948, la première piste carrossable reliant Marrakech à l'Oukaimeden via
Tahannaoute et Sidi Farès fut ouverte.
Vers 1953 deux hôtels et une trentaine de chalets privés sont construits à l'Oukaimeden, les voies de circulation ainsi que les adductions d'eau et d'électricité sont réalisées et les deux premiers remonte-pentes : celui du Chouka (long de 1100m avec une dénivelée de 380m) et celui du "moyen" (long de 297m avec une dénivellation de 78m) sont implantés dans la station qui s'est dotée également de deux tremplins de saut à ski.
En 1963, la station de l'Oukaimeden s'est vue doter d'un télésiège d'une longueur de 1960m avec une dénivellation de 620 m et un débit de 600 skieurs/h, d'un nouveau téléski et du raccordement au réseau national d'électricité qui a encouragé la reprise de la construction immobilière et la fréquentation touristique.
En 1965, la nouvelle route d'accès par la vallée d'Ourika est ouverte et a permis de rejoindre facilement la station de l'Oukaimeden qui a été dotée de deux autres téléskis supplémentaires en 1967 et reliée au réseau téléphonique automatique en 1970.
En 1992 enfin, le sommet d'Oukaimeden fut aménagé et le téléski de la combe sommitale avec une table d'orientation et un chalet- restaurant y ont été construits.
Le domaine skiable dans la station d'Oukaimeden couvre actuellement quelque 300 hectares concentrés sur le flanc nord du mont Oukaimeden, il se situe entre 2620 et 3270 m d'altitude.
Lors des années moyennement enneigées, ce domaine skiable est praticable de la mi-décembre à fin mars soit durant une période de cent jours environ. Compte tenu de son altitude maximale relativement modeste par rapport à sa latitude (31°), le domaine skiable de la station d'Oukaimeden ne permet pas de garantir un enneigement de qualité durant toute cette période.

mercredi 26 mars 2008

Tinerhir


Une des plus belles palmeraies du Maroc!!
Ancien poste militaire, couronné d’une puissante kasbah, construit sur un piton rocheux (à 1 342 m d’altitude) et dominant une magnifique palmeraie (un vrai jardin d’Eden où vous pouvez flâner pendant des heures) - point de départ idéal pour les excursions dans les Gorges du Todra, les plus belles du Sud Marocain, réseau de défilés encaissés dont les parois rectilignes s’élèvent à une hauteur de 300 m, dans une gamme de rouges étonnante.

mardi 11 mars 2008

Kénitra, le site de Banasa

Le site de Banasa (Toponyme actuel : Sidi Ali bou Jenoun) occupe un double monticule étiré du nord au sud sur la rive gauche du Sebou, à 17 km en aval de la ville Mechraa bel Ksiri.
Le site de Banasa et ses alentours ont probablement été fréquentés dès l’époque préhistorique et protohistorique (outils en silex, céramique modelée). Quelques amphores, des lampes à deux becs et des bijoux en or attestent la fréquentation du site à l’époque phénicienne.
Au Vème siècle ou au plus tard au IVème siècle avant J.-C., le site est occupé par des ateliers de potiers dont l’activité se poursuit jusqu’au Ier siècle avant J.-C. De ces installations artisanales dont les traces n’ont été
reconnues, à l’heure actuelle, qu’à l’occasion de sondages limités pratiqués dans le quartier méridional de la ville, sont issus des produits céramiques portant la marque d’influences phéniciennes, grecques et ibéro-puniques, mais témoignant d’une originalité locale indéniable. Les recherches récentes entreprises à Banasa ont confirmé l’importance de la production céramique et ont amplement enrichit le répertoire des céramiques banasitaines par des formes inédites.
En 25 avant J.-C., une colonie romaine portant le nom de Colonia Iulia Valentia Banasa et administrativement rattachée à la province de Bétique (Espagne), est créée à l’emplacement de la cité maurétanienne.
Au début du règne de Marc Aurèle, Banasa devient colonia aurélia, et demeure un centre florissant jusque vers 285 ap. J.-C., date à laquelle la Maurétanie Tingitane est réduite aux territoires situés au nord de l’oued Loukkos. Banasa est alors abandonnée. Toutefois les recherches récentes prouvent que des traces d’une occupation postérieure subsistent.

lundi 25 février 2008

Marrakech, la Koubba Almoravide


Où dormir à Marrakech ?
La Koubba Almoravide est l'unique témoin architectural de l’époque Almoravide...
Situé au cœur de la médina de Marrakech à coté de la mosquée Ben Youssef, La Koubba était jusqu’en 1948 ensevelit, et c’est à la suite de fouilles archéologiques qu’elle a été découverte.
La Koubba Almoravide qui dépendait d’une mosquée proche était destiné aux ablutions. Ce monument se présente sous forme d’une somptueuse coupole édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire que ceinturent les vestiges de petites cellules qui faisaient office de latrines.

mardi 19 février 2008

Terre Espagne

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mercredi 6 février 2008

Safi, Musée National de la Céramique


Le Musée National de la Céramique à Safi est situé dans une ancienne kasbah d’origine Almohade, au fil des siècles, elle eu de nombreuses affectations.
Entre 1508 et 1541, les portugais l’on doté de la grande tour, où l’on remarque d’ailleurs les armoires du Roi Portugais Emmanuel.
Sous la dynastie Saadienne, le sultan Moulay Zidane équipa la forteresse en canons hollandais, merveilleux spécimens de l'art de la renaissance.
Vers le XVlllème siècle, le monument est devenu un lieu de séjour pour les rois et les princes alaouites.
Sous le Protectorat français, il servit de siège au Contrôleur civil.
Après l'indépendance, le monument a abrité successivement plusieurs administrations pour devenir, en 1990, le musée national de la Céramique.
Le Musée National de la Céramique se compose de plusieurs sections : collection de céramique de Fès, de Meknès, de Safi, de céramique vernissée verte de Meknès et de Tamgrout, céramique du Tafilalet….

mercredi 16 janvier 2008

Kénitra, Le site de Thamusida

Le site de Thamusida (Sidi Ali ben Ahmed) se trouve au bord du Sebou, sur sa rive gauche, à 10 km à vol d’oiseau en amont de la ville de Kénitra. Les ruines d’une superficie de 15 hectares occupent des éminences culminant de 9 à 13 m.
La région de Sidi Ali ben Ahmed, et probablement le site lui-même, ont été occupés aux temps préhistoriques.
Vers le milieu du IIème siècle avant J.-C., le plateau qui domine le fleuve dans la partie nord du site porte un habitat caractérisé par une architecture en terre et par la présence de vases céramiques peints. L’agglomération maurétanienne continua à exister jusqu’à la conquête romaine. Les recherches récentes effectuées à Thamusida témoignent de l’existence d’une occupation antérieure
au IIème siècle av. J.-C.
Dès le règne de Claude (41-54 après J.-C.), des constructions en dur se multiplient. Thamusida abrite probablement un port actif dont témoignent les nombreux débris d’amphores entourant le plateau et devient un point de débarquement et un centre romain de ravitaillement.
Sous les Flaviens (69-96 après J.-C.), une garnison militaire romaine séjourne sur les lieux. La ville donne des signes de croissance ; elle se dote d’un temple (le Temple à bossages), de thermes et de maisons d’habitations dont une à cour centrale.
Sous Trajan (97-117 après J.-C.) ou sous Hadrien (117-138 après J.-C.), une nouvelle structuration de l’espace urbain semble avoir lieu en conférant à la ville un plan d’urbanisme orthogonal où s’inscrivent les thermes reconstruits et le petit temple du nord-est dédié à Vénus-Astarte. Le développement et l’enrichissement de la ville se reflètent dans l’agrandissement et la transformation continue des thermes du fleuve, dans la construction de nouveaux temples bordant la rive du Sebou et de nouvelles habitations dont la Maison du dallage qui adopte le plan des riches demeures de Volubilis et d’Espagne. Des maisons modestes, des ateliers et des locaux utilitaires occupent des quartiers entiers. En plus de ses fonctions commerciales et industrielles qui sont à l’origine de son développement, la ville de Thamusida devait jouer un rôle militaire important. Elle était peuplée de vétérans et sous Marc-Aurèle (161-180 ap. J.-C.), on y construisit la plus grande forteresse de Tingitane pour assurer la protection de la population civile. Sous Commode (176-192 ap. J.-C.) ou Septime Sévère (193-211 ap. J.-C.), la ville se dote d’une enceinte qui a remployé des stèles funéraires et écrasé une partie de la riche Maison du dallage, ce qui indique que l’ouvrage fut dicté par la crainte d’un danger proche ou lointain.
Au III ème siècle, la ville est toujours active si on en juge par l’étendue des thermes du fleuve et la densité des trouvailles céramiques jusqu’à ce que survienne l’abandon définitif. Ce dernier a eu lieu entre 274 et 280 après J.-C., mais on ne sait pas s’il est consécutif au départ de l’armée ou à une cause postérieure. Des trouvailles éparses et quelques murs ainsi que des ébauches de fortifications repérés dans les ruines de Thamusida attestent d’une occupation éphémère des lieux postérieure à la date de l’évacuation