lundi 27 février 2012

Tanger, son histoire

Etagée en amphithéâtre sur les pentes d’une colline bordant le détroit de Gibraltar, la première ville d’Afrique se coule au long d’une baie superbe face à l’Espagne.

Tanger, où l’on respire les premiers parfums d’un Maroc de légende et où l’on ne compte plus les artistes, écrivains et célébrités qui ont succombé à son charme, venant ici passer quelques jours ou toute une vie : Henri Matisse, Paul Bowles, Paul Morand, Tennesse Williams, etc. Le souvenir, pourtant révolu, de l’ancienne ville franche, lui colle encore à la peau : ville de perdition, miroir aux alouettes pour les Africains en quête des lumières de l’Europe, trouble refuge pour les Européens.


Son histoire

Point de rencontre des deux mers, la Méditerranée et l’Océan Atlantique, Tanger est aussi bien marquée par son histoire que par sa position stratégique entre l’Afrique et l’Europe et de ce fait, elle représente un carrefour de civilisations entre l’Orient et l’Occident.

Depuis les temps préhistoriques, les conditions géographiques de Tanger ont permis l’installation humaine permanente comme le démontre les grottes d’Achakkar, d’El-Khil, les sites de plein-air de Tahaddart et la nécropole mégalithique d’El-Mries.

L’arrivée des marchands Phéniciens dans la zone de Tanger remonte aux VIII-VIIème siècles av. J-C., Les nécropoles de Aïn Dalia et de Djebila indiquent l’influence phénicienne et carthaginoise.

La ville de Tanger doit son nom à la mythologie antique qui situe « Tingis » au delà des colonnes d’Hercules, et la confond à « Tinga » épouse d »Antée », fils de Poseïdon (dieu de la mer) et « Gaïa » (la Terre).

En 44 av. J-C., Rome accorda à la ville de « Tingis » le statut de cité romaine, en récompense à son soutien contre Carthage. Sous l’occupation romaine, Tanger devint probablement la capitale de la Mauritanie tingitane.

Après le retrait de l’administration romaine à la fin du 3ème siècle, Tanger tomba dans l’oublie jusqu’à l’arrivée des premiers conquérants musulmans au VIIIème siècle. Passée à l’Islam, Tariq Ibn Ziad (711 J.C) , s’en servit pour préparer la conquête d’ al-Andalous.

A l’époque des Almoravides et des Almohades, Tanger servit de base pour la reconquête d’al-Andalous et son ralliement à l’empire du Maroc...


Article: http://blog.terremaroc.com


Hotel Maroc

mercredi 27 octobre 2010

Hotel Marrakech

Hôtel Riad Omar


Dans cet endroit au charme indéniable, possibilité de commander une séance de hammam agrémentée de massages. Accueil chaleureux de Jamila.

Hôtel Riad Omar

Hotel Marrakech

Location Hotel Marrakech

jeudi 17 juin 2010

Marrakech, histoire de la ville


Où dormir à Marrakech?

Fondée vers 1070 sous la dynastie Almoravide, Marrakech, doit sa création à Abou Baker qui en choisit le site, Youssef Ben Tachefine qui transforme un campement des nomades en une place fortifié appelée Qsar al Hajar, et à Ali Ben Youssef qui vers 1162 édifie un palais et dote la ville d’édifices publiques mosquée, oratoires, fontaines… d’une grande richesse architecturale et décorative marquée par l’influence andalouse.

En 1147, sous l’impulsion des Almohades et du Calif Abdelmoumen Ben Ali, Marrakech devient la capitale d’un vaste empire. C’est une période faste pour Marrakech qui s’agrandit et s’urbanise : construction du quartier royal de la Kasbah, de la grande mosquée la Koutoubia. Par ces travaux Marrakech devient une véritable ville impériale à fonctions multiples : politique et militaire, intellectuelle et spirituelle, commerciale et artisanale, grand carrefour du sud en relation constante avec le Sahara, l’Andalousie et le Maghreb.

L’arrivée au pouvoir des Saadiens vers la deuxième moitié du XVI siècle, permet à Marrakech de retrouver son rang de capitale.
De 1557 à 1574 Abdallah al Ghalib, le plus grand bâtisseur de la dynastie entreprit la remise en état des réseaux d’alimentation en eaux et construit de nouveaux édifices et quartiers et réaménage profondément la Kasbah qui ressurgit de ses ruines. Entre 1562 et 1573, Ahmed El Mansour construit le fabuleux palais El Badia et la nécropole dynastique, le quartier de la grande mosquée Ben Youssef et les complexes el Mouassine.


En 1669, Le souverain Alaouite Moulay Rachid en fait une de ses résidences avec Fès, et il faut attendre Sidi Mohammed (1757-1790) pour que Marrakech retrouve sa vitalité et son importance. A cette époque, Marrakech sera parée de nouveaux édifices et quartiers…
Les siècles qui suivront apporteront peu de modifications à la ville qui gardera la physionomie héritée du règne de Moulay Abdellah.

En 1912, El Hiba, chef de la résistance du Sud à la pénétration française, se rend maître de la ville avant d’entreprendre sa marche vers le Nord ; mais à 35 km au Nord de Marrakech, il est défait par les troupes du colonel Mangin : les français ont bénéficié de la complicité du pacha de Marrakech (El Glaoui), qui commence à rassembler pouvoir et fortune à l’ombre du Protectorat… En 1953, ce dernier fomentera même un complot contre le futur Mohamed V (premier roi à l’indépendance du Maroc), qui échouera.

mercredi 2 juin 2010

Golf Palace de la Palmeraie de Marrakech



Où dormir à Marrakech

Dessiné par R. Trent Jones, le 18 trous du Palmeraie Golf Palace est un parcours difficile et technique dans un panorama majestueux avec vue imprenable sur l’Atlas. Tous les départs sont « piégés » vers le rought, entre lacs et palmiers en raison des 7 obstacles d’eau et du hors limite.

Les greens étroits protégés par des bunkers rendent souvent l’approche complexe.



Les trous les plus difficiles : le 9 un par 4, c’est le drive le plus excitant à jouer avec une pièce d’eau à droite et des palmiers à gauche, si on ne le réussit pas la pénalité est chère.

Le 17 un par 3, de l’eau de toute part avec un green particulièrement bien défendu par 2 grands bunkers.

Malgré cela, un parcours pour joueurs de tous niveaux où chacun y trouve son compte.

Le nouveau 9 trous dessiné par Stéphane Talbot est opérationnel depuis avril 2009. L’architecte a réalisé un parcours avec fairways très larges et très longs. 4 pièces d’eau vont ajouter des difficultés pour un 9 trous « jouable pour tous ».